RISQUE DE SUBMERSION MARINE :
AIDER LES PROPRIÉTAIRES CONCERNÉS ET CONSTRUIRE LE PAPI 2

 

"Après avoir mené de nombreuses actions pour protéger le territoire face aux submersions marines, notre collectivité a fait le choix de se projeter sur le long terme et d’anticiper les risques liés à la montée des eaux. Nous avons présenté avant l’été un pland’actions basé sur le scénario le plus probable, à l’époque : Xynthia + 60 cm à l’horizon 2100.

Les nouvelles données scientifiques publiées par le GIEC sont plus pessimistes. Elles font état d’une montée des eaux beaucoup plus rapide que prévu, nous obligeant à revoir toutes nos études de vulnérabilité, avec des hypothèses Xynthia + 84cm et Xynthia + 110cm.

Il est indispensable de prendre en compte ces nouveaux éléments avant d’engager notre collectivité dans des actions coûteuses et éminemment stratégiques.
En parallèle, l’Agglo va aider, sans attendre, les 296 propriétaires des bâtiments les plus vulnérables à réaliser des travaux d’adaptation."

Un PAPI 2 en phase avec les derniers rapports du GIEC

L’Agglo et le Syndicat Mixte des Marais des Olonnes (SMMO) ont lancé l’élaboration d'un Programme d'Études Préalable (PEP) au PAPI 2 avec la mise en place d'actions pour la période 2023-2027, qui va permettre d’actualiser l’étude de vulnérabilité en se basant sur les 2 scenarii les plus pessimistes du dernier rapport du GIEC : Xynthia + 84 cm et Xynthia + 110 cm.

Déclaration d’intention d’engager un Programme d’Études Préalable au PAPI

Concernant le remblai, une étude d’impact de la houle va également être actualisée en lien avec les dernières projections les plus pessimistes du GIEC. Les résultats, associés à ceux du PAPI 2, permettront d’établir un nouveau programme de travaux pour renforcer ce véritable rempart face aux assauts de la mer.

Un dispositif pour accompagner les propriétaires

Dans le cadre du premier PAPI (2016-2022), avec la cote Xynthia + 60 cm à l’horizon 2100, 296 bâtiments ont été identifiés comme particulièrement vulnérables sur les quais du bassin portuaire.

L’Agglo a  réalisé des diagnostics de vulnérabilité précis de ces bâtiments et aider les propriétaires à constituer des dossiers pour bénéficier du fonds Barnier (Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs).

Ce dispositif permet :

• Pour un bien à usage d’habitation : de toucher 80 % du montant des travaux réalisés, dans la limite de 50 % de la valeur vénale ou estimée du bien
• Pour un bien à usage professionnel employant moins de 20 salariés : de toucher 20 % du montant des travaux, dans la limite de 10 % de la valeur vénale ou estimée.

Exemple : Un particulier qui réalise 20 000 € de travaux dans une maison estimée à 500 000 € pourra bénéficier d’une subvention de 16 000 €.

Afin de savoir si vous êtes éligible aux subventions, consultez la carte Guichet Unique de l'Habitat :

 

 

 

 

 

 

 

Hauteur d'eau maximale dans le bassin portuaire des Sables d'Olonne - Scénario Xynthia + 60 cm

Pour en savoir plus

• Consultez l'exposition concertation sur le risque de submersion marine organisée du 9 août au 10 septembre 2021 par l'Agglomération.

• Regardez la conférence de vulgarisation scientifique "Hé... la mer monte !" traitant des impacts du changement climatique sur le littoral.

Organisée le 17 septembre 2021 à l'initiative de l'Agglomération, elle a été animée par Éric Chaumillon, professeur et chercheur en géologie marine et littorale à l'Université de La Rochelle.

Renseignements

Depuis avril 2022, l'Agglomération propose son soutien aux propriétaires concernés par les risques de submersion marine.

 

Le fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs permet pour un bien à usage d'habitation de toucher 80% du montant des travaux réalisés avec un plafond de 36 000€ et dans la limite de 50% de la valeur vénale de votre bien.

 

Exemple : Pour des travaux estimés à 25 000€ TTC, le montant de la subvention sera de 20 000€.

 

Pour toute information, nous vous invitons à vous rapprocher du guichet unique de l'habitat : 02 51 95 06 76.

 

IMPORTANT

Consultez l'ensemble des plans et le règlement du PPRL